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2010 - 2013

-Beaux Arts de Nice, Villa Arson

2013 - 2014

-Beaux Arts de Paris

 

 

2009-2010

-Occupation d’une centrale électrique à Paris en immersion totale.

-Exploration des souterrains de Paris.

2013

-Co-création du collectif Le Wonder : regroupement d’artistes pluridisciplinaire.

2014

-Formation en forge industriel.

2015

-Exposition d’inauguration pour l’ouverture du centre d’art alternatif l’Amour avec le collectif Wonder. Organisation d’évènements ayant pour but la promotion artistique.

2016

-Exposition collective de photographie au Wonder.

-Exposition vidéo durant le festival Vision Sans Tête dans le centre d’art alternatif l’Amour.

-Exposition collective, résidence Maison Leymarie à Bordeaux.

-Conférence à l’école Franco-Libanaise d’Erbil et aux Beaux-Arts d’Erbil, Kurdistan, Irak.

2017

-Co-création du collectif Windows 93 à Paris.

-Exposition et vernissage des artistes du collectif.

2018

-Exposition collective Machine in the middle

-Salon DDessin galerie Leymarie

-Exposition Individuelle aux Glacières à Bordeaux.

-Luxembourg Art Fair - Galerie Belem

-Exposition Individuelle à la Galerie Belem.

-Exposition collective nos armes à la galerie Perpitch & Bringand.

-Exposition collective Continent.

2019

-Art Paris, avec la Galerie Belem.

-Exposition "Fantomes Transitoires" à la Galerie Belem.

-Exposition collective au 100.

2020

-Lauréat du prix du Salon Ddessin avec la galerie Leymarie.

2021

-Solo booth - drawings
Salon DDessin - Paris - France

-Residence - Prize for DDessin Art Fair French institute - Villa Ndar -
Saint Louis - Senegal

-Group show - «Avalanche» Pal Projetc Gallery - Paris

2022

-Exposition "There will never be a beautiful suicide" at Pal Project gallery

2023

-Exposition "l'Univers Sans l'Homme" au musée des beaux-arts de Valence.

-Exposition "Hors Sol" avec Radicants à la galerie A2Z

-Exposition Idéalement situé - Galerie Ideale

2024

-Project Room - Suzanne Tarasieve

-Drawing Now - Suzanne Tarasieve

-Group show - A2Z

-"No Future comme disais les punks" - Les jardiniers

-"Supernature" - Artuner - Turin

​2025

-Solo - IRL - New York

-Group show - Artuner - London

Louis Le Kim (b. 1990, Paris) graduated from Villa Arson, the École des Beaux Arts in Nice, in 2013. His formal artistic education at Villa Arson emphasised conceptual installation, honing his skills in crafting three-dimensional works from steel and wood. However, after graduation he primarily focused on painting,
a medium that felt deeply familiar yet infinitely expansive. Exploration represents a core aspect of his practice, and his travels are recorded through photography and video. It is painting, though, that allows Le Kim to project himself into various spaces and create the labyrinthine realms we see in his works on canvas. In 2023, he was featured in Univers Sans  at the Musée des Beaux-Arts de Valence, a group show curated by Thomas Schlesser, which included works by Giorgio De Chirico and Yves Klein. Le Kim’s practice reflects a profound engagement with the interplay of space, memory, and the built environment. Growing up amidst the urban landscape of Paris, the artist was captivated by the hidden and often inaccessible spaces of the city — places that evoke a sense of curiosity and wonder. This early fascination laid the groundwork for his artistic exploration. His creative trajectory has been shaped by transformative experiences, notably a year spent living in an underground power plant in Paris. This experience altered his perception of society and architecture, providing him with a unique vantage point as an “outsider” even while deeply embedded within the city’s fabric. This duality of perception informs much of his work, allowing him to explore themes of absence and presence in urban landscapes, always devoid of human figures. His travels have also significantly influenced his practice. A pivotal journey to the Semipalatinsk nuclear testing site in Kazakhstan, as well as multiple visits to war-torn Iraq and the 7000-year-old archaeological remains of Uruk, one of the first cities in history, have led him to examine the haunting beauty of mostly deserted sites and the scars of history etched into the landscape. Le Kim employs these “in-between” spaces — where the echoes of the past resonate — as a jumping off point to create landscapes that exist
between memory, dream, and at times it seems, prophecy. Louis describes his work as a reflection of contemporary reality, often infused with an atmosphere of
existential contemplation. He remarks, “These black-painted surfaces and the structures entering it suggest the infinite of possibilities we can imagine while trying to continue through the darkness. It reflect at the same time the limits of our appreciation but bring us back to the fact that it is simply a painted surface.” His canvases invite viewers to engage with the unseen, to traverse landscapes that are both suggested and impossible.

"Depuis très longtemps, je sillonne les souterrains de différentes capitales, j’ai même habité une année entière dans une centrale désaffectée de 14000m2 en plein Paris, j’entrais et sortais par une plaque d'égouts. Aujourd’hui, je continue mes explorations mais j’ai poussé les frontières de mes connaissances jusqu’aux confins du monde, je circule essentiellement de l’ouest de l’Afrique jusqu’à l’est de l’Asie Centrale, Ethiopie, Soudan, Irak, Afghanistan, Kazakhstan... Beaucoup de paysages gigantesques, et aussi beaucoup de désolation.

En plus des zones de bombardements, des lignes de fronts et des sites archéologiques oubliés, je circule aussi beaucoup dans des sites d'industrie lourde, sidérurgie, énergie, mines, complexes soviétiques abandonnés, etc.

Ces explorations incessantes expliquent certainement l’usage de certains motifs dans mon travail pictural. On retrouve des éléments comme le désert, l’architecture brutaliste et l’éclairage artificiel de l’industrie, mais aussi ces aplats de noir.
En fait, ces surfaces noir peintes représentent à la fois le néant, le vide, l’espace incompris et inconsidérable.

Dans notre stratosphère, les gaz diminuent la puissance du soleil et nous permettent de contempler les étoiles. Hors de notre stratosphère, les étoiles lointaines sont invisibles. Visuellement, on flotte dans le néant.
Sous terre, on peut aussi se retrouver dans le noir total. Sans connaître l’espace préalablement, il peut paraître claustrophobique mais aussi infiniment grand. Il suggère une infinité de possibilités.

L’espace dans le noir total est donc incompris et inconsidérable, à la fois à cause des limites de notre appréciation de l’infini et de la puissance de notre imagination qui permet de créer des espaces suggérés possibles mais aussi des espace suggérés impossibles.

Je crois que ces peintures, malgré parfois une atmosphère de fin du monde, constituent comme une sorte de portrait de la réalité contemporaine comme j’aime à la percevoir et comme je la vis. Le fait qu’il n’y ait pas de figures humaines laisse la place à l’espace lui-même et aussi au temps.

C’est une recherche sur l’espace, sur la façon dont on peut le vivre en temps réel, sur la façon dont on peut s’en souvenir, sur la façon avec laquelle on peut superposer des souvenirs d’espaces et des espaces réels.

Dans ces peintures, à la fois j’assemble des souvenirs qui me sont propres, mais j’espère aussi que quand on les regarde, on ait la possibilité de se projeter dans un espace et de se sentir protagoniste de la peinture. D’une certaine manière, ici, la figure en peinture c’est la façon que chacun a de percevoir l’espace, avec ses propres souvenirs et ses propres sensations."

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